Alors que le virus circule beaucoup, on parle moins du COVID aujourd’hui. Pourtant, il tue et handicape encore. En France, on dénombre autour de 50 000 morts pour la seule année 2022, et selon une étude réalisée par Santé Publique France entre mars et avril 2022, près de 2 millions de personnes de plus de 18 ans souffrent ou ont souffert du Covid Long, à des degrés plus ou moins importants.
Une transmission principalement aérosole
Contrairement aux idées reçues, et il faut le dire, très relayées par les médias et les instances gouvernementales, la transmission manuportée est anecdotique.
Deux principaux mécanismes de transmission du COVID-19 ont été identifiés : l’aérosol, les gouttelettes.
Transmission par aérosol
Ce type de transmission est responsable de la contamination à distance et en milieu clos, et des contaminations multiples type cluster. Il s’agit de particules virales en suspension dans l’air qui peuvent être inhalées. Elle ne nécessite pas de proximité entre deux personnes. Elle est favorisée dans les lieux clos, particulièrement lorsque l’air n’est pas renouvelé.
Transmission par gouttelettes
La transmission par gouttelettes est responsable de la propagation directe de personne à personne, à faible distance. Ces gouttelettes sont expulsées par une personne infectée lorsqu’elle tousse, éternue, parle ou chante.
Des gestes de protection accessibles, pour la santé de toutes et tous
Afin de réduire la transmission, il est recommandé d’aérer les espaces clos, de porter un masque FFP2, et de favoriser l’extérieur pour les rencontres et les activités hors foyer familial.
Aérer les lieux clos pour prévenir les infections covid-19
Contre le covid, l’aération est essentielle. En respirant, nous émettons des nuages de particules, les aérosols. Le virus se transmet par ces aérosols.
Dans les espaces clos, l’air se charge de virus. Aérer régulièrement réduit donc les risques de transmission.
Toutefois, la plupart des recommandations (de type 10 min/h) sont à la fois peu précises et insuffisantes. En effet, ventiler correctement une pièce dépend de divers facteurs (volume de la pièce, qualité de la circulation de l’air, positionnement des différents ouvrants, nombre de personnes occupant le lieu…)
Pour savoir quand aérer, un détecteur de co2 est un indicateur de la potentielle concentration de virus dans l’air, du bon moment ouvrir ses fenêtres. il permet aussi de vérifier que la circulation de l’air est effective.
Il est également possible d’équiper les pièces où la ventilation est complexe de purificateurs d’air à filtres HEPA.
Le site Nous Aérons apporte de nombreuses ressources sur l’intérêt d’une bonne aération, mais aussi sur les détecteurs de CO2 et les purificateurs d’air.
Porter un masque FFP2 dans les lieux publics
La transmission par aérosols implique qu’une personne contaminée, dans n’importe quel lieu clos insuffisamment aéré, peut transmettre le virus sans proximité physique directe avec les autres personnes présentes.
Un nombre important de contaminations a lieu pendant la phase présymptomatique ou par des personnes qui ne développeront pas ou peu de symptômes.
Par ailleurs, les personnes repérés comme les plus vulnérables face au virus ne sont pas forcément « visibles ». On ne peut jamais savoir si nous prenons le même bus ou si nous faisons nos courses dans le même supermarché qu’une personne immunodéprimée, par exemple.
Enfin, malgré la vaccination (principalement efficace contre les formes graves), nous restons toutes et tous à risque de séquelles et de Covid Long (entre 10 et 30% des infections), quelque soit la gravité de la phase aigue.
Le site de l’association AprèsJ20 donne des informations sur le Covid Long.
Dans ce contexte, la seule manière de se protéger comme de protéger autrui, demeure le port du masque FFP2 systématique en lieux publics, et encore plus en lieux de soins (pharmacies, cabinets médicaux et paramédicaux, milieu hospitalier…).
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